Depuis trente ans, l’Italie a cessé d’être un pays d’émigration pour devenir à son tour un pays d’immigration avec les conséquences que cela suppose. Membre du club ultra-select du G-7, il est également en première ligne pour l’accueil des migrants qui débarquent presque quotidiennement sur ses côtes. La rencontre des grands de ce monde qui se déroule aujourd’hui ce 25 mai à Taormina, n’y est pas étrangère. Cette transformation met aujourd’hui l’Italie dans l’obligation de mieux former les étudiants à la diversité culturelle. La réforme récente des universités a fait émerger en effet des disciplines nouvelles et fait basculer le rapport de force au bénéfice des départements par rapport aux facultés. Ce qui donne plus d’autonomie aux premiers et la possibilité de se développer tant au niveau des effectifs que des équipements. Trois italiennes s’y emploient : deux dans le réseau de l’enseignement et l’autre dans le domaine de l’édition. Voici leurs entretiens.
Trois italiennes, actrices de la diversité culturelle. Il s’agit de Marie-Christine Jullion, présidente du comité de direction de l’École des sciences de la médiation linguistique et culturelle de l’Université de Milan; de Chiarastella Campanelli, éditrice chez « Il Sirente », et enfin de Novella Novelli, professeure de littérature de langue française et francophone à l’Università Degli Studi Internazionali di Roma.