C’est les titre que l’Observatoire de la diversité a donné à cette soirée du 21 janvier au Centre culturel Jean-Cocteau des Lilas. Outre la Projection du film «Nadia Comaneci, la gymnaste et le dictateur» de Pola Rapaport, sera présentée l’ouvrage collectif dont le titre a donné à cette soirée . Lenka Hornakova-Civade qui a signé une contribution avec Albena Dimitrova Katrina Kalda, Sonia Ristić, Grażyna Plebanek. sera présente
Cet ouvrage collectif entend raconter une autre histoire : « celle de l’égalité salariale et d’accès à l’emploi, celle de l’accès à l’avortement plusieurs décennies avant beaucoup de pays de l’Ouest, celle des mythologies communistes construites sur des figures de femmes combattantes, scientifiques, sportives, etc » explique la 4e de couverture du livre . Elle sont nombreuses à venir de ce monde-là et à écrire en français. L’idée était bonne de donner la parole à ces femmes venues d’ailleurs qui, à l’instar de Christine de Pisan, première écrivaine du royaume de France qui était aussi étrangère, se sont imposées par leur style en choisissant la langue de Molière. Sur le plan la figure tutélaire demeure sans doute la polonaise Marie Curie.
Toutefois il y a un contre-exemple plus récent et tout aussi signifiant qu’il faudrait également interroger : la top model. La réputation de beauté des femmes d’Europe est un puissant aimant pour le monde de la mode mais aussi pour le monde interlope.Obnubilées par la réussite occidentale et l’argent facile et le bon parti à épouser, nombreuses ont été les filles de l’Est à vouloir tenter leur chance et devenir, elles aussi des femmes de l’Ouest. La crise économique qui a suivi la chute du mur les y a poussé. Pour le meilleur – une carrière de mannequinat – le mariage avec un bon parti qu’illustre Melania Trump… ou pour le pire – la prostitution qui a réactivé durant les années 90 le fameux mythe de la traite des blanches exemple et contre exemples les femmes de l’Est ont beaucoup de choses à nous dire.